dimanche 16 février 2014

Bambou noir - Phyllostachys nigra

Bambou noir - Phyllostachys nigra
Nom commun : bambou noir
Nom botanique : phyllostachys nigra
Famille : poaceae ou gramineae (graminées)
Origine : Chine et Taïwan


Description


Port : élancé
Chaume : vert brillant jeune, noircissant au cours de la 2ème année, noir ébène ensuite 
Hauteur : 6 à 8 m sous nos climats
Feuillage : vert, persistant
Fleurs : épillets
Floraison : rare

Culture


Rusticité : -20°C
Sol : ordinaire, frais, bien drainé, enrichi
Exposition : soleil ou mi-ombre, à l'abri du vent
Remarque : peu traçant, croissance rapide





Rosier "New Dawn"

Rosier "New Dawn"

Nom commun : rosier "New Dawn"
Nom botanique : rosa x 'New Dawn'
Famille : rosacées
Origine : hybride de Wichuraiana

Description


Port : grimpant
Hauteur : jusqu'à 5 m
Feuillage : vert, semi-persistant
Fleurs : roses tendre, parfumées
Floraison : juin à octobre

Culture


Rusticité : -15°C
Sol : ordinaire, frais, riche en humus
Exposition : mi-ombre


dimanche 9 février 2014

La déco persil, joindre l'utile à l'agréable...


Pour le bac en maçonnerie au milieu de la cour, je voulais quelquechose de sobre ; ne pas surcharger cet endroit avec mille fleurs. Après un bon désherbage, j'y ai semé du persil, et seulement du persil... Cela donne une belle surface d'un vert lumineux tout l'été, et une réserve inépuisable pour l'assaisonnement de mes salades !

Pourquoi "Jardin des Mouchottes"

Les mouchottes, ce sont les abeilles en vieux patois lorrain. 


Or mon but cette année est de construire mon rucher. Mon jardin, - et donc ce blog -, sera sans cesse tourné vers ces demoiselles. 
Je commence progressivement à choisir mon matériel, et suis actuellement une formation d'apiculture car, bien qu'énormément documentée et assez familière avec ces petites bêtes, je suis totalement débutante dans la conduite des ruches...

Je n'aime pas les rosiers... (2)


Pourtant, en me promenant en jardinerie l'été dernier, j'ai remarqué ce pauvre petit rosier grimpant, tout seul, le dernier d'un lot sans doute, - en promo destockage d'ailleurs. Admirant la photo sur l'étiquette, j'ai sitôt imaginé sa place dans mon jardin : l'arceau installé pour cacher la cuve d'eau de pluie devait supporter une plante grimpante, je n'aurais jamais penser choisir un rosier... 
Sans le chercher, je crois que je suis tombée sur la variété qui me va. Et s'il n'avait pas été perdu, esseulé dans son rayon, je ne l'aurais jamais remarqué. Joli hasard...
New Dawn, c'est son nom.
Imaginez, c'est un rosier grimpant, remontant, à feuillage persistant.
Il y a quelques semaines, j'ai réalisé que mon petit rosier n'avait pas perdu ses feuilles, il reste bien garni et bien vert. Inouï !

Quelle révélation pour moi. J'ai hâte de voir ses belles fleurs roses pâles...

Voir la fiche botanique : rosier 'new dawn'


Je n'aime pas les rosiers... (1)

J'aime les roses, mais pas les rosiers, et ça depuis bien longtemps.

Pour moi, il est impossible de maintenir un rosier beau, bien touffu de haut en bas, aux formes harmonieuses et constamment couvert de fleurs... Et puis ça pique... Et surtout l'hiver, il ne reste plus qu'un squelette d'un bois fort laid... Et même l'été, à coup sûr, la base de mes plants sera dégarnie... Même dans les roseraies "pro", je n'ai jamais été séduite !
Aussi, j'ai déterré tous les rosiers qui étaient en désordre dans le jardin pour les rassembler là-bas, tout au bout du terrain, là où je ne vais que rarement.
Ainsi, j'aurai le plaisir de couper de belles roses en bouquet sans me lamenter de ne pas réussir de beaux rosiers...

jeudi 6 février 2014

Mais comment choisir parmi des milliers de joyaux...

Je suis en Lorraine, et par conséquent très très limitée quant au choix des plantes capables de supporter l'hiver par chez nous, encore que cette année !
La rusticité des plantes élimine sans doute les 3/4 de mes coups de coeur. Parfait, cela va m'éviter bien des dilemmes et autres tortures mentales.

Je me suis aussi posé d'autres critères éliminatoires pour m'aider à faire des choix, et qui vont réduire le nombre de candidats dans mon massif. Mon idéal : une plante vivace exotique ou d'allure exotique, rusticité -15°C, persistante, qui ne devient pas trop imposante, non traçante et non invasive. Evidemment, il s'agit là d'un extrême. Je ne pourrais pas être catégorique avec ces critères car en fin de compte, comme beaucoup, je fonctionne au feeling. Et j'avoue que je réfléchi déjà à un joli système de paillage pour préserver les plantes finalement adoptées et qui seraient un peu frileuses.

  • Pourquoi vivace ?
Evidemment pour avoir le plaisir de retrouver chaque année mes plantes préférées, mais aussi par économie de travail. Je préfère m'attarder sur un bon entretien et ne pas avoir à récréer tous mes massifs chaque année avec des annuelles.
Je miserai malgré tout sur quelques annuelles surtout pour combler le manque de fleurs les premières années.

  • Pourquoi persistante ?
En hiver les jardins sont nus, laissés à l'abandon. Je trouve ce manque de verdure bien triste. Je n'aime pas les branchages dégarnis, tout vieux, tout secs... sans parler des pieds qui disparaissent totalement de la surface ! 
Je ne suis pas absolue sur ce point, je vais juste trouver quelques plantes persistantes à placer ici ou là...
  • Pourquoi pas trop imposante ?
Seulement par manque de place. 
La partie plaisance du jardin est réduite, la pelouse fait environ 100m2 et je ne prévois de massifs que sur 2 côtés pour laisser un bon espace gazonné. Evidement, je finirai par déborder sur le potager et sur le verger, c'est sûr !

  • Pourquoi non traçante ?
Je veux éviter d'être envahie par des plantes au développement incontrôlable. La croissance et la multiplication de certaines peuvent très vite devenir ingérables et irrémédiables (ou presque).
Exemple : L'herbe aux goutteux
  • Pourquoi non invasive ?
Je compte maintenir mon petit paradis exotique aux limites de mon jardin, éviter que certaines plantes non indigènes colonisent la nature, parfois au mépris des espèces en place.

Pour en savoir plus : Les espèces exotiques envahissantes - Conservatoire et Jardins Botaniques de Nancy


Sous les tropiques...

Mon jardin d'ornement, je le veux exotique. Un endroit coloré et luxuriant. Un petit coin chatoyant qui rappelle les vacances...
J'ai cette idée en tête depuis que j'ai acheté mes 2 gros palmiers - Chamaerops excelsa. A chaque fois que je les admire, je me mets à rêver de contrées lointaines. Et idem avec le bambou - Phyllostachys Nigra...
Je m'aperçois aussi qu'il y a peut-être actuellement un effet de mode pour les plantes exotiques.
Serais-je une fashion victime botanique ?
Peu importe, mon jardin, je vais le créer selon ma propre fantaisie, et tant mieux si les jardineries me proposent de nouveaux cultivars très "tendances".

Mais en fait, quand je dis exotique, je parle de l'ambiance créée. Je ne demande pas des fleurs tout droit venue de l'île Maurice. Pour donner un exemple, j'imagine bien qu'un hémérocalle qui s'épanouie au pied d'un bananier attirera le soleil...



mercredi 5 février 2014

La coulée de béton


Un après-midi entier à 7 (5 gars 2 filles)a été nécessaire pour fracasser à la masse cette grosse dalle de béton qui bavait sur ma futur pelouse. Un grand merci à mes amis venus nombreux ce jour-là pour ce travail très physique.
La grosse surprise ensuite a été la quantité de gravats entassés sous cette dalle : j'ai creusé et charié pendant des mois pour récupérer un sol correct. La pioche est maintenant mon arme favorite. 
Même labeur lorsque j'ai voulu creuser la tranchée pour le passage des conduits eau/électricité : l'endroit était remblayé de monstres-cailloux qu'il a fallu dégager un à un... Ah j'oublie un léger détail à ma petite histoire : il est impossible d'employer quelque engin comme une pelleteuse et autre tracteur, - ça serait de la triche ! C'est surtout qu'il n'y a aucun accès pour aucun véhicule, le jardin étant à l'arrière d'une maison lorraine - donc tout en profondeur - le seule passage est le garage puis la remise, soit des portes de taille standard.




dimanche 2 février 2014

Leçon d'arithmétique

Sachant que :
- Ma brouette a pour contenance environ 90 litres.
- Une remorque de terre est vidée en 16 brouettes. 
- 12 remorques de terre manquaient à la pelouse.
- La distance entre l'entrée du garage et la pelouse frôle les 30 mètres.

Calculez le nombre de calories dépensées pour niveler la pelouse.

L'esplanade en pavés recyclés

L'opération 'Supprimer-Le-WC-au-Fond-de-la-Cour' a régalé mon petit groupe d'amis et leur redoutable masse. Sans relâche, se relayant tour à tour, chacun avec son propre style dans le maniement de l'arme toute puissante, l'édifice est rapidement tombé bas. Un amas minéral embarrassait alors la cour, dont beaucoup de pavés "moulés", sans doute l'ancêtre du béton cellulaire.
Bien que n'ayant rien à voir avec les nobles pavés de la place Stan*, l'idée me titillait de réutiliser ce matériau improbable. 
Et si on faisait une rampe en pavé à la place la marche toujours gadoueuse. Vous savez cette marche-là qui bloque constamment la brouette... 
Et hop, un feutre, un lit de sable, des tiges filetées pour retenir la première rangée de pavés... et un super puzzle pour Pol [mon chéri].
Esplanade en pavés recyclés



* Place Stanislas à Nancy
Place Stanislas à Nancy



Le terrain




Le terrain, tout en longueur, est en pente : le genre de pente plus ou moins raide selon les jours. Grosse contrainte : le dénivelé semble moindre lorsqu'on descend au verger que lorsqu'on remonte 2 heures après !
Mais ce seul défaut offre nombre d'avantages.
Ici, la vue est sublime. La forêt, le petit village d'en face, la colline de Sion imposent un cadre magnifique. 
Et puis le sol est naturellement drainant. La terre suffisamment absorbante garantie un jardin jamais inondé, jamais raviné.
Aussi, l'aménagement en différents paliers apparaît de façon évidente : 
Au prolongement de la terrasse, imaginez le jardin d'ornement avec son frais gazon et  ses massifs qui vous poussent jusqu'à la balustrade, ce belvédère qui surplombe le Grand Potager, puis en contrebas ce délicieux verger...

État des lieux


Avant
La parcelle à l'arrière de ma maison s'apprête à devenir un jardin merveilleux. Environ 1000m2 de couleurs, de parfums, de vies... 
Je l'ai acquis il y a 1 ans 1/2 et déjà de lourds changements ont été menés. 
"Exit" la dalle de béton dans la pelouse...  Tuyaux d'eau et d'électricité sont tous parfaitement enterrés... Le gazon ne demande qu'à pousser... Le plus grand noyer du monde est enfin tombé... Le chantier 'gabions du potager' est lancé... Les vieux arbres malades sont coupés, de nouveaux fruitiers sitôt plantés... Le carré du cerisier est chirurgicalement désherbé... Les plantes "autochtones" ont dévallés...
Maintenant