Mise à mort du noyer... quelle polémique !

Parlons d'un sujet qui fâche, parlons du noyer.
Le voici :

Avant

Les explication de ce massacre :

• on n'aime pas les noix !
• cet arbre prenait beaucoup trop de place, désorganisait l'espace en recouvrant le coin du potager, or rien ne pousse sous un noyer à cause de l'ombre, mais aussi de substances contenues dans les feuilles qui auraient un effet agressif en se décomposant dans le sol
• on a la chance d'avoir un terrain dominant une jolie vallée, mais l'arbre fermait toute la vue

Nombreux sont ceux qui nous ont critiqués et ont tenté en vain de nous dissuader d'abattre cet édifice. Famille, amis, voisins, quidam... Les gens aiment les beaux grands arbres... oui, chez les autres ; mais ils sont beaucoup moins écolo-conservateurs si l'arbre se dresse devant leur fenêtre.

Le fait est qu'avant de s'attaquer à la découpe, nous avons beaucoup parlé de nos intentions autour de nous à l'affut de toutes méthodes et astuces. En effet, d'un point de vue technique, abattre un tel sujet n'a pas été une mince affaire. Je passe tout le processus, juste à dire que nous avons procédé en une multitude d'étapes, sur deux hivers, avec bon nombre de problèmes pratiques à résoudre.

Pour nous conforter dans notre choix, deux de nos voisins immédiats nous ont en quelque sorte félicité : l'un racontant que depuis qu'il n'y a plus le noyer, il est ravi d'observer avec à sa petite les vaches qui pâturent dans le pré d'en face ;  l'autre songe à couper l'un de ses propres arbres bien imposant pour ouvrir de son côté la vue sublime qui s'est révélée.

De plus, la quantité de bois débitée va probablement nous chauffer tout un hiver.

Enfin, derrière remarque déculpabilisante, j'ai trouvé l'emplacement idéal pour mes ruches : là où le noyer faisait autrefois trop d'ombre...